« Fais pas ci, fais pas ça… » 🎵 On se croirait dans une chanson de Dutronc, non ? Et pourtant, ce refrain-là, je le vois (trop) souvent défiler dans les publications de conseils en décoration …
À force de lire des « il faut faire comme ça », « attention à ne pas mélanger ça avec ça », « voilà la seule bonne manière de structurer un intérieur », « 5 erreurs à ne pas faire », j’ai parfois l’impression de replonger en enfance (ou pire, dans les pires moments du management, ceux où l’on te colle une pression énorme pour bien rentrer dans le moule)
Mais… où est passée la liberté de créer, d’oser, de se tromper et de recommencer ?
Où est passée la folie douce qui fait vibrer une pièce, même si elle ne rentre dans aucune case Pinterest ?
Ce que j’appelle « la décoration libérée »
C’est une décoration qui respire l’audace.
C’est dire stop aux injonctions du type : « le violet c’est has been », « pas de noir dans une petite pièce », « jamais de doré avec du chrome », « le mur bleu nuit c’est trop sombre ». STOP. Vraiment.
On n’est pas là pour materner, culpabiliser, infantiliser. On est là pour révéler, pour créer, pour bousculer parfois.
Avec Pièce Uniq, je rêve d’un univers où chaque personne ose injecter dans son intérieur ce qui le fait vibrer : sa passion pour les voitures anciennes, son amour des matières brutes, ses souvenirs de voyage, ce fauteuil chiné dans une brocante ou son attachement à l’art abstrait. Même si ça ne plaît pas à tout le monde, et tant mieux !

Le vrai problème derrière le « fais pas ci »
Ce discours rigide, c’est un frein terrible à la créativité : il paralyse, il fait croire qu’il existe UNE seule bonne réponse. Et donc… on n’ose plus. On n’ose plus repeindre ce mur, accrocher ce tableau, déplacer les meubles, mixer les styles.
Résultat ? Des intérieurs standardisés, parfois beaux, mais sans âme.
Des espaces où l’on ne se sent pas vraiment chez soi. Juste « comme il faudrait », mais pas « comme on aimerait ».
Alors, on fait quoi maintenant ?
On se libère.
On sort des cases.
On crée une décoration libre, sincère, intuitive, qui raconte une histoire unique : la vôtre.
Et si demain, vous voulez accrocher un miroir doré au-dessus d’un meuble industriel rouillé, faites-le.
Si votre chambre bleu nuit vous fait du bien, même si elle ne coche pas les bonnes « règles », gardez-la.
La décoration, c’est d’abord un terrain de jeu, pas un terrain de jugement.
Hâte de voir avec vous ce que vous souhaitez absolument garder ou mettre, enfin, en valeur chez vous. On en parle ?